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08/04/2007

Infréquentable Renaud Camus

Crédits photographiques : Christopher Furlong (Getty Images).



Voici, comme l'indique Renaud Camus dans son très comminatoire chapeau à mon petit texte sobrement explicatif, le message envoyé à quelques-uns des ténors, momentanément aphones, de son innocente société des lecteurs, ce mot faisant suite à mes démêlés avec Valérie Scigala et sa troupe de comiques (comprenant, dans l'ordre d'apparition sous le chapiteau, Didier Goux, bedonnant journaliste que ses collègues surnomment, allez donc savoir pour quelle raison, Babar, animant la célèbre chronique levalloise intitulée Quatrième âge et onanisme, Guillaume Cingal, poète tourrangeau inventé par Pierre Ménard et autres Étienne Perfettini, dit Perfect Titi)....
Effectivement, espérons que ce soit bien le mot de la fin même si, fort prudemment (ou avec quelque amusement ironique ?), Camus n'a absolument point empêché ses intrépides apôtres d'aller répandre, au péril de leur vie, la bonne parole dans quelque contrée païenne où les têtes se dessèchent sur des piques...
Gageons que nos imparables sermonnaires, investis d'une aussi sainte mission, recevront le secours de plus d'Esprit qu'ils n'en ont pour l'instant témoigné.
Il est vrai que ce dernier souffle décidément où il le veut...
Fort utilement toutefois, surtout en cette sainte période, je laisse Renaud Camus méditer ces vers de Péguy extraits du Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, qu'il pourra interpréter selon sa bathmologique guise : «Complice, complice, c'est comme auteur [...]. Celui qui laisse faire est comme celui qui fait faire. C'est pire que celui qui fait. Car celui qui fait, il a au moins le courage de faire. Celui qui commet un crime il a au moins le courage de le commettre. Et quand on le laisse faire il y a le même crime; c'est le même crime, et il y a la lâcheté par-dessus. Il y a la lâcheté en plus [...]. Complice, complice, c'est pire qu'auteur, infiniment pire.»

Renaud Camus :
«De M. Juan Asensio je reçois, ainsi que d'autres personnes, le message suivant. Ce message me semblant, de tous les points de vue, parfaitement clair, JE SOUHAITE INSTAMMENT, et je pèse mes mots, QUE PERSONNE N'Y RÉPONDE, et je demande en grâce à mes amis, et à ceux qui me veulent du bien, de s'abstenir absolument, au moins ici, d'y répliquer, quelque démangeaison qu'ils en éprouvent. C'est à cette seule condition que nous pourrons considérer l'incident comme clos, M. Asensio se voyant laisser, ainsi qu'il est convenable, le dernier mot qu'il s'est choisi. (Je précise que malgré l'affirmation de la première phrase du message, je semble, pour ma part, pouvoir encore poster sur ce forum).»
Message posté le 06/04/2007 à 09h55 (UTC) sur l'agora des lecteurs de Renaud Camus.
Répondant à mon message que voici (pour plus de commodité de lecture, je me suis borné à écrire en toutes lettres les prénoms et noms des différents protagonistes, à l'origine abrégés par leurs initiales) :
«Bonjour.
Ne pouvant, fort bizarrement, plus poster sur le forum des sociétaires camusiens, vous lirez avec plaisir (ou pas) ma dernière intervention, sorte de mise au point que j'espère claire...
Effectivement, il y a ici une mauvaise foi endémique.
1) Valérie Scigala n'a écrit ce papier sur Renaud Camus qu'à seule fin de le «contrôler» (ce sont ses termes) après que Paul-Marie Coûteaux a été... aimablement mais très fermement dissuadé d'écrire sur Renaud Camus par Renaud Camus lui-même, vous me suivez ? Vous me suivez : Coûteaux écrivant de façon trop... politicienne (ce qui est une connerie, pour preuve : son superbe article), il fallait donc confier l'article à une personne bien sous tous rapports je suppose.
2) Valérie Scigala savait dès sa première seconde de participation aux Infréquentables quels étaient A) - les différents rédacteurs, B) - les auteurs choisis.
3) Elle avait donc, durant plusieurs semaines voire mois, amplement matière à exposer à RC et à moi-même ses horribles cogitations moralo-bien-pensantes et me dire un truc du genre «Désolé cher (ou pas) Asensio, je quitte la barque, qui tangue vraiment trop à tribord...», ce qui eût été, notez-le bien, une sombre ânerie, car on ne peut guère prétendre qu'un Corneille, un Léautaud, un Gombrowicz, un Illich, etc., soient de furieux amateurs de vos petites classifications fort commodes.
4) Résultat des courses ? Valérie Scigala publiquement ridiculisée [cette note a été supprimée par mon hébergeur], nombre d'anciens participants de ce forum, écœurés par les pratiques de cette dame, m'ayant soutenu et déclaré s'amuser beaucoup à me lire et désormais célèbre grâce au Stalker, dont la mention a relégué aux calendes antarctiques l'existence de son blog, apparemment lu par MM. Didier Goux et Guillaume Cingal, à l'exclusion de toute autre personne. Résultat des courses ? Guillaume Cingal ridiculisé, dans un petit exercice borgésien de mon cru millésimé, en Une du Stalker. Il peut me remercier mais, curieusement, il ne l'a pas encore fait... Sans doute va-t-il encore me menacer d'un retentissant procès (ce point est hélas véridique) !
Soyons à présent sérieux mes chers sociétaires : le résultat le plus grave de cette affaire, je le confirme, est le fait que l'article de VS sur RC ne sera pas repris dans la version de nos Infréquentables je l'espère prochainement éditée en livre. D'ores et déjà, d'après certains commentaires, le résultat escompté par Valérie Scigala est navrant puisque nombre de mes amis ont été relativement choqués et déçus par le mutisme (il me dira silence souverain) de Renaud Camus sur une modeste affaire qui ne le concerne pas moins... Comprenez-moi bien : je n'ai absolument rien contre Renaud Camus mais se faire ainsi chier sur les bottes par une de ses séides, alors même que, dans un souci d'innocence prononcé, j'ai accepté que Valérie Scigala remplace un de mes amis, alors même que j'ai personnellement veillé à ce que ledit papier sur Renaud Camus ne soit point trop voisin de ceux (excellents au demeurant) évoquant Dantec ou Schmitt (au cas où de fort vilains microbes sauteraient de l'un à l'autre de nos hôtes...), alors même que je me suis efforcé d'écrire, je le crois, de bons articles sur les ouvrages de Renaud Camus que je n'ai, contrairement à d'autres, adeptes des petits raouts entre blogueurs, jamais reçus en SP, se faire ainsi promener par une personne (Valérie Scigala) aussi peu intelligente, d'une telle mauvaise foi et si nullement diplomate, cela, se voir encore retournés de lamentables non-arguments, se voir accusé de tous les maux (qui n'ont strictement rien à voir avec nos Infréquentables mais que l'inélégante Valérie Scigala nous a resservis à toutes les sauces, URL à l'appui de ses petits flicages), constater que l'on suspecte mes propres amis d'appartenir à de dangereux réseaux peu fréquentables, voir que l'on salue aussi peu les efforts que j'ai faits (de rédaction, de coordination, de promotion, etc.) afin de réaliser un n° où je m'honorais d'évoquer l'œuvre subtile de Renaud Camus servie par la peu subtile Valérie Scigala, constater enfin que cette même Valérie Scigala a utilisé, contre moi, les mêmes pseudo-accusations naguère balancées ignoblement sur Renaud Camus, c'est tout simplement au-dessus de mes modestes (je le concède) capacités de résistance... Je ne suis tout de même pas un saint, cela, vous l'aurez tous remarqué, donc... Elle a récolté ce qu'elle a semé, votre VS adorée...

PS : je confirme ce qui a été dit. Fréquentant nombre de personnes classées, pour le dire vite, à droite (mon Dieu, cette remarque va m'attirer un milliard au moins de crachats virtuels), l'œuvre de Renaud Camus n'est quasiment lue que par ces dernières... Vous n'avez d'ailleurs qu'à vous procurer les chiffres de ventes de Renaud Camus, ce qui n'est tout de même pas bien difficile...! Cette remarque n'est absolument pas dédaigneuse, je sais ce qu'il en coûte de sacrifices de tenter de vivre de sa plume. Renaud Camus y parvient, pas moi : je lui tire donc mon chapeau. Infréquentable, Renaud Camus l'est, que vous le vouliez ou non (je m'en afflige personnellement mais, une fois posé le constat, il faut bien trouver quelques explications, non ?), pour l'immense majorité du public lettré... Quant à l'illettré, je ne vous en dis rien, vous auriez une probable attaque cardiaque... Imaginez donc l'effet que votre petit raout bien-pensant, qui a naguère supprimé toutes les interventions relatives à cette affaire, peut penser du comportement de certains qui dénigrent le travail des autres, sans même, le plus souvent, l'avoir lu, ce qui est un comble !
PS 2 : des fautes peut-être, Goux et Scigala se chargeront de les corriger, l'intendance suivant comme de coutume...»