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27/11/2008

L’Archiconfrérie de la Bonne Mort de Léon Bloy, par Émile Van Balberghe

Assassinat de Georges Besse par le groupe Action Directe en 1986
Assassinat de Georges Besse par le groupe Action Directe en 1986.


Remise en une d'un article initialement paru le 28 avril 2007, à l'occasion de l'audience de Jean-Marc Rouillan qui se déroulera aujourd'hui même. Je me permets de renvoyer mes lecteurs, afin qu'ils se fassent une idée (espérons qu'elle soit la plus juste possible) des tenants politiques et surtout moraux de cette affaire lamentable, vers deux sites, d'abord celui de la revue Marginales, qui a mis en ligne une pétition (Parole en cage) demandant la libération immédiate et bien évidemment sans conditions de Jean-Marc Rouillan, ensuite celui d'une autre pétition intitulée Les mots en marche soutenue par le mensuel CQFD.


Il faudra que l'on m'explique comment une personne peut, a priori, jouir de toutes ses facultés intellectuelles, peut même, a priori, se déclarer intelligente, peut, encore a priori, se prétendre amoureuse de la littérature peut, toujours a priori, accorder quelque importance aux forces de l'esprit dont l'art, et singulièrement la littérature (respect de la langue et sa vie la plus haute), sont une des manifestations, tout en trouvant apparemment fort normal, tout en considérant probablement comme un devoir moral, hors, bien sûr, de toute considération d'extraction bassement politicienne et lamentablement idéologique, d'appeler à la libération conditionnelle d'une femme, Nathalie Ménigon, qui a du sang sur les mains qui donc, jusqu'à preuve du contraire, par ses actions directes ou sa participation à des actes ou même la simple caution qu'elle a apportée à ces mêmes actes barbares, a nié sauvagement ces forces de l'esprit.
Et personne (surtout pas l'habituel sociétaire camusard Michel Brice, pardon, Didier Goux, que l'on retrouve ainsi dans de nouvelles aventures légères de la Brigade mondaine depuis qu'il a terminé sa lourde digestion), personne donc ne paraît s'étonner qu'un blogueur irresponsable qui ne fournit pas une seule ligne d'explication, puisse ainsi lancer un appel (qui va donc, de facto, de soi...) à la libération d'une meurtrière condamnée par la justice de notre pays alors que, le même appel, lancé à propos d'un jeune imbécile frontiste (je ne parle même pas d'un meurtrier !) arrêté puis coffré pour collage sauvage d'affiches pétainistes aurait déclenché les pleurs niagaresques de toutes les vierges de gauches dont le seul rôle semble être de dénoncer.
Pascal Zamor (qui n'est pas, comme j'avais feint de le croire lors de la publication de cette note, quelque improbable pseudonyme moldavo-batave, notre intrépide mercenaire borgésien étant habitué, nous l'imaginions déjà sans mal, aux opérations clandestines les plus dangereuses : exposant son nom, il risque donc sa vie et ne prend même pas le soin de protéger comme il se devrait son identité, par quelque large nuage d'encre virtuelle et néanmoins malodorante), Pascal Zamor donc paraît, je le suppose puisqu'il n'en souffle mot, s'émouvoir du fait que notre héroïne injustement condamnée par le tyran capitaliste souffre d'une fâcheuse dépression ? Pauvre petite, vraiment... Une si belle femme en plus (ah mais, cela compte aux yeux d'un esthète comme Zamor, que croyez-vous donc, que les amateurs de petits rébus littéraires auraient oublié d'être hommes ?), certes pas sainte mais tout de même relapse, c'est franchement consternant cette vie de chien qu'elle a eue (ou plutôt, qu'elle a choisie) alors qu'elle aurait pu embrasser une fort honnête carrière dans le journalisme ou même, avec son physique, dans la publicité...
Je suis scandalisé, pour ma part, que l'on puisse avec autant de cynisme, sans même avancer une ligne d'explication, fût-elle bloyenne dans sa violence parodique, trouver normal qu'une criminelle soit libérée pour de vagues raisons humanitaires, voire médicales. Après tout, que ceux qui ont décidé de tuer assument leurs gestes, les conséquences, surtout, de ces derniers, par exemple le fait de ne point quémander la bonté d'une société qu'ils ont haïe et continuent de haïr de toutes leurs forces.
Ainsi, à défaut d'exiger quelque respect de notre part, qu'ils n'obtiendront pas, qu'ils n'obtiendront jamais, qu'ils n'ont le droit d'obtenir que des familles des tués, auront-ils au moins la consolation de supposer que nous ne les regardons point comme de pathétiques truands désireux de finir leurs jours au vert, des petits-bourgeois bouffis de graisse auxquels on aurait retiré le droit de roter devant les infos du 20 heures, Olivier Besancenot venant faire son numéro de Savonarole à képi millénariste.

Publié dans L’Art moderne (à Bruxelles) le 4 décembre 1892, L'Archiconfrérie de la Bonne Mort est un texte redoutable et d'une ironique violence dont l'actualité est pour le moins de mise, dans un pays qui, doit-on le rappeler, connaît depuis plusieurs semaines d'étranges remontées de la bile anarchiste, voire : nihiliste. On ne trouvera de ce texte que les toutes premières lignes, suivies du commentaire (un extrait également) donné par Émile Van Balberghe, libraire bruxellois, qui m'a autorisé à reproduire dans la Zone le texte (ou plutôt les textes puisque L'Archiconfrérie est suivi d'une lettre intitulée Le Bon conseil adressée à Emmanuel Signoret, directeur du Saint-Graal) qu'il a lui-même commentés, disponibles ici, sans changements notables dans sa mise en forme initiale, au format PDF. Médiéviste de formation, Émile Van Balberghe est expert-libraire à Bruxelles. Il est l’auteur de quelques livres et de nombreux articles scientifiques sur les bibliothèques médiévales, la tradition manuscrite du droit canon médiéval, l’histoire coloniale belge et la littérature de langue française de la fin du XIXe siècle. Il édite une collection scientifique, «Documenta et opuscula», où sont parus trente volumes, dont les «Travaux du Laboratoire européen pour l’Histoire de la Filiation», dirigés par Pierre Legendre (Autour du parricide, 1995; Du pouvoir de diviser les mots et les choses, 1998, et «Ils seront deux en une seule chair.» Scénographie du couple humain dans le Texte occidental, 2004).
Je le remercie de la gentillesse qu'il m'a témoigné alors que nous discutions il y a quelques jours au Café de la Mairie et qu'il évoquait son rigoureux travail solitaire, voire, ce sont ses mots, autistique.

«In momento, in ictu oculi,
in novissima tuba
» (1).


On va croire, sans doute, que je suis sur le point de vociférer une homélie. Qu’on se tranquillise. Je voudrais simplement, après tant de monde, rassurer un peu le public frappé d’inquiétude, en lui conférant, à mon tour, d’inestimables avis.
Mais, avant tout, je tiens à faire observer, comme une chose amusante, qu’à la minute précise où la Dynamite pastichait, une fois de plus, la Vraie Colère, on n’avait pas encore tout à fait fini de paraphraser, çà et là, dans les églises tendues de noir, les quelques mots canoniques dont j’estampille audacieusement ce bavardage et qui sont la rubrique très-essentielle du mélancolique et redoutable Novembre des Trépassés (2).
«Au moment même, en un clin d’œil», et même dans le cinquantième de l’interminable durée d’un clin d’œil, on est réduit en bouillie, ostensiblement et irréparablement dessoudé par le souffle crapuleux, mais incontestablement décisif de l’Anarchie.
Pourquoi donc, alors, me serait-il interdit de désigner exactement les compagnons anonymes de la Propagande, en décernant à leur troupe sympathique la dénomination méritée d’ARCHICONFRÉRIE DE LA BONNE MORT ?
Ah ! je sais bien qu’elle a déjà trop servi, cette appellation. Je serais inexcusable d’ignorer qu’une masse de chrétiens l’a, depuis longtemps, usurpée.
On ne m’apprendra pas que beaucoup de gens dévots, plus ou moins promis à l’éventrement et à la calcination, se coalisèrent maintes fois, en vue d’échapper, par de réciproques suffrages, à l’inconvénient de paraître inopinément devant Dieu, avec une conscience malpropre (3). Mais les anarchistes, informés de l’inexistence de ce Dieu, ont heureusement trouvé l’expédient sortable qu’il fallait pour envisager, à notre époque, avec moins d’effroi, la nécessité de mourir.

En 1871, Louis Veuillot qui ne fardait pas plus sa pensée que son visage, et qui plastronnait volontiers ses adversaires, fut, un beau jour, averti de l’inclémence du populo. On lui fit savoir qu’il se pourrait bien qu’on allât le massacrer à domicile.
Il répondit aussitôt, dans un article fameux (4), que l’accomplissement de cette menace comblerait ses vœux, en le dérobant de façon certaine à la dégoûtante agonie que, sans doute, il prévoyait amèrement et que l’inaction déloyale des assassins ne lui permit pas d’éviter.
Imitons ce grand homme qui mourut gâteux et dont l’âme forte se liquéfiait, dix ans à l’avance, à la pensée du lit mécanique et des «vases ridicules présentés par de larmoyantes affections».
Ce rude mâle nous eût envié les foudroyantes consolations de la dynamite. Être dissipé en une seconde, comme par le tonnerre, en consternant les multitudes, et terminer – à la façon de Romulus (5) – une existence ordinairement remplie de cochonneries et de troubles; obtenir même, à l’instar des plus illustres citoyens, des funérailles aux frais de l’État et le panégyrique d’un Président du Conseil, déclarant que «vous avez trouvé la mort au moment où vous remplissiez votre devoir, comme le soldat tombe sur le champ de bataille, en défendant le drapeau»; recevoir le «suprême adieu» du Conseil municipal et de la Préfecture de police, et laisser au monde cette impression qu’on fut l’holocauste sacrifié pour quelque chose d’infiniment grand !… Ah ! la Bonne Mort et l’enviable destin !
Car il n’y a pas à dire, c’est pour de sacrées et nobles choses que nous sommes tous invités aux expressives contredanses de l’Anarchie : la Propriété, l’Argent, le droit de jouir, celui d’être des poltrons ou des imbéciles, et surtout le privilège facultatif de n’avoir aucune pitié des pauvres, – depuis Christophe Colomb qui découvrit soixante peuples et fit la Terre une fois plus grande, sans avoir obtenu jamais l’ombre d’un salaire (6), jusqu’au dernier de nos claquedents vagabonds, qui ne sait pas même où trouver un morceau de pain et qui ferait, de si bon cœur, la charité de ses inutiles yeux aux poissons du fleuve.


Notes :
(1) : «En un moment, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette.» (I Cor. XV, 52.)
(2) : L’attentat qui sert de prétexte à l’article de Bloy a lieu un 8 novembre; la Toussaint est fêtée le 1er novembre, suivie de la Fête des Trépassés.
(3) : Comme l’Arciconfraternita della Buona Morte ed Orazione de Lugano dans le Tessin, dont les membres accompagnaient au supplice les condamnés à mort, ou l’Archiconfrérie de saint Joseph ou celle de saint Christophe, dont les membres, entre autres choses, priaient pour les victimes de mort subite. La mort subite a longtemps été considérée comme une véritable catastrophe, car celui qui décédait inopinément n’avait pu se mettre en règle avec sa conscience et bénéficier des derniers secours de l’Église.
(4) : Dans L’Univers du 4 septembre 1871.
(5) : Fondateur et premier roi de Rome, selon la légende, Romulus se rendit odieux à l’aristocratie et un jour disparut au milieu d’un orage, lors d’une revue. Des sénateurs prétendirent l’avoir vu enlevé au ciel par le dieu Mars.
(6) : Léon Bloy a consacré son premier livre à la cause de Christophe Colomb : Le Révélateur du globe. Christophe Colomb et sa béatification future, Préface de J. Barbey d’Aurevilly (Paris, A. Sauton, 1884).


Le Petit Journal, livraison du 19 novembre 1892


Voici à présent un extrait de l'étude d'Émile Van Balberghe (intitulée Pamphlétaire !) sur ce texte de Bloy, suivi d'une bibliographie des travaux de l'auteur qui lui sont consacrés.

À l’exemple des révolutionnaires italiens et sous l’influence des nihilistes russes, dès la seconde moitié des années 1880, les anarchistes français prônent dans leurs feuilles le passage à l’acte – la «Propagande» (par le fait) pour citer le terme utilisé par Léon Bloy –, c’est-à-dire tout simplement l’action directe, nom d’un mouvement tristement célèbre beaucoup plus proche de nous : «Armons-nous de tous les moyens que nous donne la science; faisons disparaître cette société aux institutions criminelles basées sur l’égoïsme le plus effréné, pillons, brûlons, DÉTRUISONS.
Mettons-nous hardiment à l’œuvre, que chacun de nous agisse librement selon son tempérament et sa manière de voir, par le feu, le poignard, le poison, que chaque coup porté dans le corps social bourgeois y fasse une plaie profonde !… » (1).
Ou encore :
«Sortez de vos poches le couteau libérateur ! Pillez ! Incendiez ! Détruisez ! Anéantissez ! Purifiez !
VIVE LA RÉVOLTE ! Vive l’incendie, mort aux exploiteurs !» (2).

Lorsque, le 8 novembre 1892, explose à Paris une bombe au poste de police de la rue des Bons-Enfants tuant cinq policiers (3), Léon Bloy marque immédiatement son désir d’écrire sur cet attentat anarchiste : «Idée première d’un article sur l’événement du jour, la Dynamite », écrit-il le lendemain dans son journal intime (4).
Ayant réintégré les rangs du célèbre quotidien parisien le Gil Blas depuis le 26 septembre après en avoir été exclu pour ses articles par trop violents sur ses contemporains, Alphonse Daudet et le fameux sâr Joséphin Péladan particulièrement, Bloy tente de ne pas commettre trop «de gaffes» (5). Il éreinte pourtant la mémoire d’Ernest Renan le 8 octobre, quelques jours à peine après sa disparition (6), et, le 21 suivant, critique sans aucune mesure le dernier livre de Paul Bourget (7).
Néanmoins, pour cet article sur l’anarchie particulièrement provocateur, qu’il aimerait cependant voir publier dans le Gil Blas, il passe d’abord par l’entremise d’un autre collaborateur au journal, le père d’Arsène Lupin, Maurice Leblanc. Sans succès (8). Manifestement, pour les directeurs du Gil, attaquer les confrères est une chose, dénoncer la société une autre. Si les écrivains peuvent être soumis à la question, la société ne peut être mise en question. En l’occurrence, il ne s’agit plus là d’un texte scandaleux pouvant faire augmenter la vente et donc le tirage.
Il s’agit bien d’un écrit de pamphlétaire, mais d’un pamphlétaire qui essaie malgré tout d’attirer vers lui un capital de reconnaissance. Publier ce texte dans le Gil Blas, c’était tenter de s’inscrire dans un discours autorisé. Pourtant, dès le départ, il sent bien que ce journal refusera sa copie.

Notes :
(1) : L’Action révolutionnaire (Nîmes), n° 2, 20 mars – 3 avril 1887. Cité par Jean Mai-Tron, Le Mouvement anarchiste en France, t. 1 : Des origines à 1914 (Paris, Maspéro, 1975; réimpression : Paris, Gallimard, coll. «Tel», 1992, p. 208).
(2) : L’Idée ouvrière (Le Havre), n° 23, 11-18 février 1888 (Ibidem).
(3) : Le 28 avril 1894, l’anarchiste Émile Henry revendiquera la paternité de cet attentat devant la cour d’assises de la Seine. Il déclarera : «Il faut que la bourgeoisie comprenne bien que ceux qui ont souffert sont enfin las de leurs souffrances : ils montrent les dents et frappent d’autant plus brutalement qu’on a été brutal avec eux.»
(4) : Léon Bloy, Journal inédit, t. 1 : 1892-1895 (Lausanne, L’Âge d’Homme, 1996), p. 248.
(5) : Idem, p. 210.
(6) : Quelques jours après la mort d’Ernest Renan (2 octobre 1892) et ses obsèques aux frais de l’État, Bloy avait écrit dans le Gil Blas un article assez terrible : La Fin d’une charmante promenade (8 octobre 1892). Il y déclarait par exemple : «Renan fut le triomphateur de la difficulté microscopique, l’éditeur des vieilles finesses, le contemplateur perpétuellement vigilant et perpétuellement inattentif de l’histoire humaine dans les œuvres de la pensée dont il ne vit que les superficielles couleurs décomposées par le grossissement phénoménal de son œil de myope, sans en apercevoir jamais le canevas divin.»
(7) : Dans L’Eunuque (Gil Blas, 21 octobre 1892), Bourget était traité, entre autres gracieusetés, de «romancier sans muscles ni cartilages», d’«épureur de coccinelles», de «fendeur de poils» et d’«englueur d’atomes» !
(8) : On lira l’historique des démarches de Bloy pour publier son texte, dans Philippe Roy et Émile Van Balberghe, «D’un mâle à un mâle.» Léon Bloy et Camille Lemonnier, dans Le Livre & l’Estampe, t. 47, n° 156, 2001, pp. 21-123.

Voici enfin une bibliographie des travaux de l'auteur sur Léon Bloy :

Léon Bloy et Charles-Florentin Loriot. À propos d’une lettre inédite de Léon Bloy, dans Les Lettres romanes, t. 33, n° 2, mai 1979, pp. 207-211.
Les Sources documentaires des études bloyennes : À propos d’une lettre « inédite » de Léon Bloy à Charles-Florentin Loriot, dans La Critique historique à l’épreuve. Liber discipulorum Jacques Paquet. Gaston Braive et Jean-Marie Cauchies dir. Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 1989, pp. 227-232 (Travaux et recherches, 17).
Léon Bloy par lui-même, dans Le Livre & l’Estampe, t. 42, n° 146, 1996, pp. 161-172.
«Voici quelqu’un.» Émile Verhaeren, critique de Léon Bloy. Avec le relevé des articles de et sur Léon Bloy parus dans «L’Art moderne». Bruxelles, Les Libraires Momentanément Réunis, 1997, in-8°, 99 p., fac-sim. (Documenta et opuscula, 22).
Mais qui donc a envoyé «Les Chants de Maldoror» à Léon Bloy ?, dans Cahiers du Cédic, n° 1, décembre 1999, pp. 12-20, fac-sim.
Bibliographie des articles de Léon Bloy publiés de son vivant par des Belges ou en Belgique, dans Le Livre & l’Estampe, t. 45, n° 152, 1999, pp. 81-105.
Léon Bloy par lui-même (2), dans Le Livre & l’Estampe, t. 46, n° 153, 2000, pp. 135-153.
«Ivrogne d’eau bénite.» Léon Bloy et Willy. Bruxelles, Le Veilleur de nuit, 2001, in-8°, 43 p., ill.
Avec Philippe Roy, «D’un mâle à un mâle.» Léon Bloy et Camille Lemonnier, dans Le Livre & l’Estampe, t. 47, n° 156, 2001, pp. 21-123.
Léon Bloy et Octave Mirbeau en Enfer ? À propos d’un livre récent et de quelques autres, dans Le Livre & l’Estampe, t. 48, n° 157, 2002, pp. 103-114.
«Ô les nobles et les braves cœurs belges !» Léon Bloy, Max Elskamp, Edmond de Bruijn et «Le Spectateur catholique» (1897-1900), dans Le Livre & l’Estampe, t. 49, n° 159, 2003 [= Autour de Max Elskamp], pp. 81-168.
«Je frappe à droite et à gauche, voilà tout.» L’interview de Léon Bloy par Robert Caze (1885), dans L’Écriture du massacre en littérature entre histoire et mythe. Des mondes antiques à l’aube du XXIe siècle. Gérard Nauroy dir. Berne…, Peter Lang, 2004, pp. 179-204 (Recherches en littérature et spiritualité, 6).
Les Livres de Léon Bloy dans la bibliothèque de Michel de Ghelderode, dans Le Livre & l’Estampe, t. 50, n° 162, 2004, pp. 165-172.
Pamphlétaire !, dans Léon Bloy, L’Archiconfrérie de la Bonne Mort. Suivi de Le Bon Conseil. Bruxelles, Émile Van Balberghe Libraire, 2005, ill., non pag.
Rozez, Wittmann, Waller, Bloy, Verhaeren et les autres : de la cave au cabanon, dans La Littérature Maldoror. Actes du septième colloque international sur Lautréamont. Liège, 4-5 octobre 2004 / Bruxelles, 6 octobre 2004. Tusson, Du Lérot, 2005, pp. 237-252.
Léon Bloy dans «Portraits du prochain siècle» (1894), dans Bloy critique. Pierre Glaudes dir. Paris-Caen, Lettres modernes Minard, coll. «La Revue des Lettres modernes», série «Léon Bloy», 6, 2005, pp. 163-184.
Statues parisiennes compissées, dans Paris, sa vie, son œuvre. Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens dir. Huitième Colloque des Invalides, 19 novembre 2004. Tusson, Du Lérot, coll. «En marge», 2005, pp. 9-14, ill.
«Leur Académie Goncourt, c’est une verrue sur le nez de l’Académie française.» L’interview de Léon Bloy par Estienne (1906), dans Cahiers Edmond & Jules de Goncourt, n° 12, 2005, pp. 153-164.
«Je suis abhorré, maudit, renié, conspué, inaperçu.» L’Interview de Léon Bloy par Louis Vauxcelles (1904), dans Le Livre & l’Estampe, t. 51, n° 164, 2005, pp. 139-158.
La Conspiration du silence, dans La Censure. Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens dir. Neuvième Colloque des Invalides, 19 novembre 2005. Tusson, Du Lérot, coll. «En marge», 2006 (sous presse).